Mariage #nocomment
Et si Poutine avait raison ? Enfin… Pas tout à fait tort. Pas sur tout.
Non. N’importe quoi.
Mais peut-être qu’il s’attriste de la pédophilie occidentale parce qu’il écoute France Inter ? Et, qu’horrifié, il a entendu ce reportage sur le mariage des petites filles aux États-Unis.
Qu’il soit un poil moins sympa d’être une petite fille qu’un petit garçon, ici ou là dans le monde, cela n’a rien pour vous étonner. Malheureusement. Mais l’association douze ans, mariage, quadragénaire, honnêtement, vous ne la situiez pas trop aux États-Unis… Bêtement, vous auriez plus aisément songé à l’Iran. Entre autres charmantes contrées.
Il faut bien reconnaître qu’en droits de la femme l’Iran est un peu moins garni qu’une raclette en choucroute. Vous n’iriez peut-être pas jusqu’à imaginer que le régime iranien, suprêmement guidé, gaze des écolières pour calmer les aspirations féminines à l’éducation et l’émancipation, mais, en même temps l’époque tend à vous prouver quotidiennement que votre imagination est moins sombre qu’il n’y paraît et l’Histoire nous a appris les avantages du gaz… D’ailleurs, quel dommage que nous oubliions si rapidement les leçons de l’Histoire… Le gaz iranien pourrait sembler peu efficace. Ça manque de conseillers teutons en Iran certainement. Sauf si l’objectif est que les fillettes aient vertiges, nausées et trouille et restent à la maison. Là, c’est plutôt réussi. Et les empoisonneurs ont également bien chiadé leur impunité : trois mois, cinq mille victimes dans vingt-cinq provinces sur les trente et une que compte le pays et pas un suspect. Bravo.
Plus qu’à organiser des … Comment on dit Lebensborn en iranien ? Et les gamines seront à leur place : productives et pas emmerdantes.
À bien y réfléchir, cela demande réflexion.
Il n’est même pas nécessaire d’avoir un idéal de race pure bien eugénique pour trouver de l’intérêt aux mariages des petites filles. C’est simple : un bébé, ça calme les ardeurs de casse-couilleries adolescentes. Tout parent le sait parfaitement : un nourrisson, c’est la fin de toute sortie, de toute vie sociale. Votre ado rentre à point d’heure, ne rêve que de bamboche : mariez-la ! Elle passe son temps à regarder des vidéos, ne décolle pas de son portable : mariez-la… Aucun filtre Snapchat ne résistera à la mine de déterrée d’une jeune mère réveillée toutes les deux heures. La trace de régurgitation signera la fin de toute excentricité vestimentaire : on prend un recul certain avec les exigences de la mode quand on est constamment parfumée aux effluves de vomi. Nul besoin de se torturer avec l’angoissant Parcoursup : le mariage trace un avenir clair. N’oublions pas l’essentiel : mariée, l’adolescente n’est plus sous autorité parentale. Tout simplement.
L’adolescence tendant à commencer de plus en plus tôt, il est tout naturel de marier les fillettes au plus vite. Le mariage à douze ans : la solution ! Pas finale mais pas mal!
Bien sûr, cela ne va pas sans quelques concessions. Ainsi, il sera certainement utile d’aménager le rêve du prince charmant. Il conviendra d’apporter une légère variante : embrassé, le crapaud reste crapaud, vieux et libidineux.
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