Jamais déçue (partie 1)#Santos americandream

 


 

The American Dream. Travail, courage et détermination : les clefs de la réussite.

À moins que ce soit mensonges, chirurgie et porno.

Ah, l’Amérique ! Pays de tous les possibles. Et pas forcément les meilleurs. Toujours plus grand, plus fort, plus surprenant, plus... Dingue.

Maître Drai et sa défense ubuesque du sénateur Guerriau ? Des calembredaines. Amateurs de frenchies

 

George Santos, surnommé tout de même George le mytho ou le serial menteur, quitte à enfumer son monde, il le fait avec panache. Sa famille ? La mort de Papicha, c’est ridicule pour émouvoir l’électeur : la Shoah, ça, ça en jette. Papi et mamie ont survécu à la barbarie nazie, c’est tout de même autre chose que « mon petit chat est mort, putain, j’me ferais bien une petite coupe champ-ecsta ». George est en réalité catholique ? Oui, oh, la réalité, c’est très très relatif. Subjectif. Une question de point de vue. D’ailleurs, la réalité existe-telle ? George, c’est un philosophe. Ce qui compte, c’est la vérité du cœur, et, George, il se sent juif. Rien à redire. C’est pas si courant de nos jours.

 

George, c’est un sentimental. Il est très famille. Sa mère ? Il en a fait une rescapée des attentats du 11 septembre. Il la voit comme une héroïne. Non, pas celle qu’on peut déguster avec du champagne, Mr Guerriau, non… George n’a nul besoin de stimulant : son imagination est un antidépresseur super puissant. Il te transforme une brésilienne employée de maison à la vie pas folichonne en ukrainienne cadre pour une grande institution financière, victime du plus ignoble terrorisme comme d’autres montent les blancs en neige. Easy. Si c’est pas de l’amour filial, ça… Dans ces conditions, récupérer les dons des fidèles après la cérémonie d’enterrement de son incroyable maman, ce n’est pas du détournement macabre : c’est un juste retour des choses. Attends, avec toutes les paillettes qu’il a mises dans sa vie, sa mort peut bien illuminer un peu le quotidien du fiston.

 

George, c’est un décorateur. Le Damido du curriculum. Une invention de diplôme par là, deux boulots imaginaires par ici. Son C.V., il l’a fait briller. Et il est généreux, c’est pas du C.V. staging de gnognotte. Goldman Sachs : la Firme, excusez du peu. Citigroup : douzième entreprise mondiale en 2017, tout de même… Ça envoie du pâté. Plus c’est gros, plus ça passe comme dirait Gégé. Gégé ? Notre Gégé national ! Enfin, « notre »…. Enfin, « national »… Il est russe depuis 2013 et émirati depuis 2022 : de là à penser qu’il penche plus du côté lait qui tourne que bon vin qui mérite de vieillir…

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