Le weekend (partie 1)

Le merdique, celui qui aurait pu, qui aurait dû être tout bonheur et détente, douce balade et savoureuse sieste, qui l’a été pour les autres, pour la connasse le lundi matin qui vous alpague pour assener perfidement « On a passé un super week-end ! Avec ce beau temps ! Comment ne pas passer un super week-end ! » Connasse.
Est-ce que vous avez la tronche de quelqu’un qui a passé un super week-end ? Franchement ? Les yeux cernés, gonflés, le cheveu gras, le jean douteux, la basket trouée…, de qui se moque-t-elle ! Encore une sournoise qui se réjouit du malheur des autres… Mais que font les catho, merde ! Et l’altruisme, l’amour de son prochain, la compassion, l’écoute, le partage, merde ! Piétinés par la performance, la compétition, l’individualisme, l’eugénisme et ses potes.
Hum… Si votre lundi est pire que votre dimanche, la semaine est prometteuse…
Et pourtant tout avait si bien commencé… Votre progéniture avait eu la décence de ne pas investir la chambre avant 8 heures… horaire qui a depuis belle lurette le goût de la grasse mat’, celle des parents qui ont eu l’idée saugrenue de perpétuer l’espèce… Un beau soleil de juillet assurait un barbecue réussi en ce mois de septembre tourneboulé par le réchauffement climatique… Maison astiquée, frigo plein, vous étiez parée pour un bain de farniente  bien mérité.
Alors comment l’apéro pinchos rigolos avait-il tourné à la soupe à la grimace indigeste ?

Des enfants trop heureux de vous voir ? Scotchés, agglutinés, englués à vos jambes : on fait un mandala ?, on joue au Uno ?, tu cherches la chaussure droite de ma Barbie ?, on mange quoi ?, j’invite qui ?, t’as rangé la chaussette gauche de ma Barbie ?, dis ! C’est toujours la faute des enfants. On parle de la mère, pensez-vous ! Une invention de gamin mal grandi qui continue à martyriser sa pauvre maman… Il le sait, le gniard immonde, que la maman culpabilise plus vite que son ombre, c’est le Lucky Luke de la culpabilité, la maman, et ce jusqu’à ce mort s’en suive… Elle a cru, longtemps, la maman, que son calvaire aurait une fin, quand l’enfant serait majeur, étudiant, indépendant, marié…Que nenni ! Sans fin ! Sisyphe devait faire des pauses, lui, à pousser son caillou, boire un coup, souffler. La maman, pas une minuscule minute de répit. Elle fera pipi un autre jour et comme elle a pas eu le temps de remuscler son périnée…

LA SUITE AU PROCHAIN ÉPISODE…
C’est comme Amour, gloire et beauté, mais en hebdomadaire et en mots. À vendredi prochain donc pour Mariée, mère et épuisée

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Jamais déçue (partie 1)#Santos americandream

Jamais décue (partie 2) #Javier# libertarien#ausecours

L'essentiel clown #Guerriau#extraecsta