US Le 1er jour (partie1)
Ça y
est ! Vous l’avez fait !! Vous avez marché sur New York ! De
grands pas pour Nounours. Plein de petits pas pour Choupinet et Choupinette… Ils
ont été courageux. Vous avouez : vous
avez brisé dans l'œuf toute velléité de râlerie à coup de promesse de
nourriture... C’est mal (que le parent qui n’a jamais usé du chantage vous
jette la première pierre… Vous risquez
pas d’être lapidée de sitôt…), mais c’est efficace et ce n’est pas
difficile : de la nourriture, il y en a partout, un truc de dingue !
Hot dog bien sûr, mais aussi mexicain, bretzel, glaces, smoothies, on peut tout
trouver ! Dans des petits camions !
Dans la rue !
Le mec qui
a exporté les Food truck en Europe,
c'est le premier à avoir visité New-York qui n’était pas aveugle, faut
croire... Impossible de rater le phénomène!
Il est même
possible de trouver des fruits frais. Juré. Et ça, c'est vraiment totalement
incroyable. Parce que ce n’est pas évident, au premier coup d'œil, que le
new-yorkais connaît le concept de
fruits. Ou de légumes. Sa corpulence laisse plutôt l'impression que son régime
se compose uniquement de hamburgers sur un lit de frites. Glaces pour le
dessert. Et pancakes au petit dej',
géants les pancakes. À ne pas
confondre avec la modeste et fine crêpe, surtout pas : le pancake est à la crêpe, ce que le Monster truck est à la Twingo. Un pancake a le diamètre d'une assiette.
Une vraie. Pas une à dessert. Le pancake,
il a une épaisseur de quatre centimètres. Et il est recouvert de son jumeau, lui-même
entièrement recouvert d'une omelette ornée de bacon frit et de saucisses. Qu’un
étranger ne goûtera pas deux fois : ce n'est pas une saucisse au porc ou au
bœuf, c'est juste une saucisse au gras... On fait passer le tout avec du jus de
fruit, qu'on a heureusement commandé small.
Traduction : un demi-litre. Et du café. À volonté.
Vous parlez
en connaissance de cause : le petit déjeuner traditionnel, vous avez
essayé. Une fois. Une seule. C’est même
l’une de vos premières expériences américaines. Dès le réveil de la
tribu : vous étiez impatiente de découvrir New York, enfin ! Et vous
avez commencé par votre premier et unique diner.
Même Choupinet, pourtant connu de toutes les cantinières de France et de
Navarre tant son appétit est gargantuesque, a calé avant d'avoir goûté un seul
petit morceau de pancake ! Enfin
un pays à la mesure de son appétit... Sidérée par une telle débauche nutritive,
vous observiez avec l’étonnement d’un martien découvrant Porquerolles les
tables à l’entour : une autochtone raisonnable se contentait d'un simple vase
rempli de milk shake. La serveuse est
arrivée deux minutes plus tard : elle avait oublié ses pancakes...
Ceci dit,
les passants ne sont pas tous obèses. Il y a beaucoup de touristes.
En même
temps, ce n'est pas grave : ils ont les voitures assorties à leur
alimentation. Sur un siège, on installe quatre Choupinette à l'aise. Le siège,
il est conçu pour un régime typiquement américain, il a été prévu pour que vous
commenciez à emmagasiner des couches de graisse superflue dès votre première
cuillère. Sans compter que, deux sièges à l'avant, trois passagers, et encore deux
derrière, plus un coffre pour bagages américains : la voiture américaine,
c'est un camping-car français ... En tout cas, en Amérique, on ne plaisante pas
avec la bouffe. Ni avec la sécurité.
Après avoir
plombé vos estomacs pour les deux jours à venir, vous vous êtes lourdement
dirigés vers l’incontournable new-yorkais : The Statue. La française la plus connue du continent se
mérite : vous voyez ces files d'attente qui font plein de petits allers et
retours délimités par des cordons ? On a l'impression qu'on a fini
d'attendre, mais non, hop, un autre virage, et un autre. Un vrai leurre. Eh
bien, Nounours, logique, voyant qu'il n'y avait personne sur les cinq virages à
venir, a voulu rejoindre la file en passant sous un cordon. Ah la la !
Erreur !!! Aussi grosse qu'un bretzel new yorkais !! En moins d'un
quart de secondes, deux agents lui gueulaient dessus, et il avait intérêt à
comprendre parce que sinon il finissait plaqué contre un mur avec une matraque
au creux des reins... Au moins pire… Ah la tradition de la désobéissance frenchie...
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