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Affichage des articles du novembre, 2017

Les fouines (suite et fin)

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Alors si en plus vous avez le bon goût de renouveler son terrain de jeu, elle adore. Notez qu’elle est complètement demeurée, la fouine : la laine de verre, ça démange horriblement, faut être complètement dénaturée pour y vivre. Passons. Si elle adore, vous, non. Vous, vous rêvez bottes en peau de fouine, manteau de fouine, chapka de fouine, ragout de fouine. Vous rêvez de nuit sans fouine, de nuit sans Nounours qui vous réveille pour vous poser cette question ô combien farfelue : « Tu les entends ? » Bah, non, là, vous dormiez. Mais maintenant, vous les entendez, et vous ne risquez pas de vous rendormir : pioncer quand un monstre avaleur de laine se goinfre au-dessus de votre tête, ce n’est pas des plus aisés. Dire que vous avez dit non au petit troisième pour ne pas retomber dans les réveils nocturnes intempestifs propices à la prolifération des rides et des poches sous les yeux. Vous n’auriez pas dû : entre la tribu de fouines et agrandir votre tri...

Les fouines (partie 1)

C’est a-do-rable, mignon comme tout. Vérifiez sur le net : un joli petit minois, trop choux, des petites oreilles, un museau tout fin, à croquer ! Ouais. Sauf que, la fouine, c’est la laine de verre qu’elle croque. Et pas n’importe quelle laine de verre : la vôtre ! Vous avez bien ri quand vous avez regardé Les petits Mouchoirs . Faut dire, François Cluzet qui pète les plombs, défonçant son mur à coup de burin en mode fou furieux, hurlant aux fouines : « C’est le proprio ! », c’était drôle. Un vrai bon moment de cinéma. Mais y a pas à dire, ce qui est drôle au ciné, dans la réalité, c’est moins… Moins. Oh, vous ne doutez pas des talents de réalisateur de Nounours, non, Nounours, il est trop fort. S’il se lance dans le 7 e art, c’est la palme d’or assurée. Mais quand même, vous émettez de légers doutes quant à l’achat de la caméra infra-rouge avec détecteur de mouvement… C’est certes un chouette cadeau de Noël pour les fouines, mais l’appréc...

Le weekend (suite et fin)

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La maman, pas une minuscule minute de répit. Elle fera pipi un autre jour et comme elle a pas eu le temps de remuscler son périnée… Il vous suffit de regarder belle-maman adorée pour trembler… Ah, oui, il vous faudra l’évoquer, histoire de faire s’étouffer d’envie toutes les belles filles maltraitées avec la bénédiction d’un rejeton à peine grandi… Bref, si elle vous épargne, belle-maman, elle ne l’est pas, épargnée. Vous constatez, dépitée, alarmée, catastrophée, que ses enfants continuent à se disputer sa préférence, tout adultes qu’ils sont… Enfin, adultes… Vous supposez qu’elle a malheureusement élu demeure en plein triangle des Bermudes : une fois son seuil franchi, la fratrie perd irrémédiablement toute trace de maturité. Un phénomène fascinant. Troublant. Tout bonnement terrifiant. Nounours, ses frères et ses sœurs se disputent haut et fort, entonnent des génériques de dessins animés désuets tout aussi haut et fort, enchaînent les répliques de Rabbi Jacob avec une exactit...

Le weekend (partie 1)

Le merdique, celui qui aurait pu, qui aurait dû être tout bonheur et détente, douce balade et savoureuse sieste, qui l’a été pour les autres, pour la connasse le lundi matin qui vous alpague pour assener perfidement « On a passé un super week-end ! Avec ce beau temps ! Comment ne pas passer un super week-end ! » Connasse. Est-ce que vous avez la tronche de quelqu’un qui a passé un super week-end ? Franchement ? Les yeux cernés, gonflés, le cheveu gras, le jean douteux, la basket trouée…, de qui se moque-t-elle ! Encore une sournoise qui se réjouit du malheur des autres… Mais que font les catho, merde ! Et l’altruisme, l’amour de son prochain, la compassion, l’écoute, le partage, merde ! Piétinés par la performance, la compétition, l’individualisme, l’eugénisme et ses potes. Hum… Si votre lundi est pire que votre dimanche, la semaine est prometteuse… Et pourtant tout avait si bien commencé… Votre progéniture avait eu la décence de ...