Les fouines (suite et fin)

Alors si en plus vous avez le bon goût de renouveler son terrain de jeu, elle adore. Notez qu’elle est complètement demeurée, la fouine : la laine de verre, ça démange horriblement, faut être complètement dénaturée pour y vivre. Passons. Si elle adore, vous, non. Vous, vous rêvez bottes en peau de fouine, manteau de fouine, chapka de fouine, ragout de fouine. Vous rêvez de nuit sans fouine, de nuit sans Nounours qui vous réveille pour vous poser cette question ô combien farfelue : « Tu les entends ? » Bah, non, là, vous dormiez. Mais maintenant, vous les entendez, et vous ne risquez pas de vous rendormir : pioncer quand un monstre avaleur de laine se goinfre au-dessus de votre tête, ce n’est pas des plus aisés. Dire que vous avez dit non au petit troisième pour ne pas retomber dans les réveils nocturnes intempestifs propices à la prolifération des rides et des poches sous les yeux. Vous n’auriez pas dû : entre la tribu de fouines et agrandir votre tri...