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Affichage des articles du août, 2021

U.S. Monument Valley (2/3)

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  Suffisamment pour que vous gardiez votre sang-froid lorsque vous doublez un camping-car, qui a la taille d’un bus, et qui remorque une voiture (pour les petits déplacements sans doute, louable attention, prémices d’un frémissement de conscience écologique) qui a la taille d’un minibus (difficile de se refaire…), voiture couverte des vélos de la famille. Même pas peur ! Eux, en tout cas. Vous, vous doublez en croisant les doigts pour ne pas finir écrasée par le monstre ou son homologue qui arriverait en face. Vu le temps qu’il faut pour doubler une telle longueur de carrosserie, vous comprenez mieux ces longues lignes droites tracées à travers les états. Peu importe le relief : il faut voir si vous pouvez vous avancer sans vous retrouver nez-à-nez avec un Monster truck . Vous accélérez. Un tantinet seulement. Vous n’avez pas envie de déclencher une pluie de gyrophares… Ils ont trop regardé Chips , les flics du pays. Ça fait peut-être même partie de l’examen d’entrée…...

U.S. Monument Valley (1/3)

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  Avant de prendre le chemin des grands parcs, un petit tour au Walmart s’impose : le spectre de la déshydration hante Nounours, il vous faut une glacière. Une petite. Pas facile à trouver. Clairement, ce n’est pas le produit phare de la gamme. Mais vous finissez par la dénicher, sur le rayon au ras du sol, celui qu’on ne regarde jamais : elle est là, cachée par une consœur qui fait trois fois sa taille. Elle est minusculement américaine. Autrement dit, si, au détour d’une rencontre forestière, votre véhicule (traduisez par minibus français) heurte un hôte de ces bois, vous pourrez conserver dans votre fort pratique glacière un demi-ours. Ou un ourson entier. Peu importe. Votre coffre permettra de conserver un sens des proportions cohérent. C’est parti pour le modèle de 120 litres... La caissière vous sort de votre rêverie glacée, elle est toute fière de vous dire qu’elle a quelque chose de français ! Tandis que, perplexe, vous vous demandez ce que ce spécimen, ind...

Du clash, des travaux, toujours pas de Rocco (partie 11 et fin)

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  Jour : « où sont mes calmants ? » L’Ébouriffé vous appelle, avec moult signes et grimaces «  Problema! Vieni a vedere! » Hein ? Oh non… Pas de problème… Pas un autre, pas encore… Une corde et un coutelas dans l’âme, vous le suivez à l’étage. Le peintre a officié : la trappe blanche qui jurait sur le mur anthracite n’est plus. Disparue ! Et c’est une bonne nouvelle… L’Ébouriffé se bidonne : il vous a fait une blague… Faut dire que ça crée des liens, quatre mois de travaux… Le peintre a reproduit les nervures, le grain du carrelage… C’est magnifique. La trappe se fond dans le mur. Vinci, Botticelli et tutti quanti n’ont qu’à bien se tenir, la relève est assurée…   Jour : « à moins que l’arsenic soit plus approprié ? » Est-ce vrai ? Êtes-vous réveillée ? Terminés. Achevés, ces travaux sont. Tout comme vous. Après toutes ces émotions, un seul rêve, doux, simple, réconfortant... deux heures...